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Pour être sur que tu as compris...

Il se placa entre les jambes de Soubi...
le nez collé à l'intimité... la lichant un peu...

-ronronnement-

Il ferma les yeux, essayant d'arrêter de pleurer silencieusement.

" J'ai compris..."

Il avait hésité à revenir une fois au pied du bâtiment. Il se souvenait des jouets de son amant et du fait que celui-ci n'hésitait pas à tuer ses proies. Même si ce n'était pas sa faute, il était puni.

" Je ne partirai plus..."

De toute façon, peu lui importait de rester attaché ici... Il l'acceptait, comme il accepterait d'être le jouet des fantasmes sm de son amant si telle était son intention.

Dante sourit... Il adorait dominé...
C,était pour lui si naturel...
Imposé sa loi propre à une race ce croyant supérieur...

Si tu es gentil, mon amour....
Je te laisserais sortir un peu...

Dit-il de cette voix glacial et étrange...
qui était maintenant la sienne...
Dante regarda Soubi dans les yeux...
Les siens étaient si glacial...

Puis il l,embrassa sans gêne...
glissant ses doigts griffus jusqu'à la base du sexe...

Le jeune homme ne s'était jamais cru supérieur à qui que ce soit à part des imbéciles. Il avait toujours traité d'égal à égal avec les gens, mimikkos ou humains. Il aurait bien essuyé ses yeux mais il ne pouvait pas bouger.

" Dante ?"

Il leva son regard interrogateur vers lui. Il ne l'aimait pas comme ça, se complaisant dans une domination aussi cruelle qu'absurde et tellement glacial qu'il en frissonnait de tout son corps.

" Dante..."

Il voulait lui demander pourquoi, lui dire que ça n'allait pas, qu'il devait redevenir comme avant mais déjà, l'autre réaffirma être son maître par un geste sexuel. Il ne pouvait pas l'arrêter...

*Je n'aurais pas dû revenir... C'était trop tard...*

L'hybride arrêta son geste...
retirant ses lèvres...

Ah bien y penser...
Pourquoi devrais-je me soucier de tout cela...
Je pourrais te tuer maintenant...

Il baissa le regard...

Mais je sais que te fois jour après jour
avec le même regard supliant finirait
par me torturer l'âme, plus qu'elle ne l'est déjà...

Il retira doucement l'anneau...
Puis détacha les chaînes...

Je réalises jusqu'à quel point je suis un monstre...

Il se leva, et partit hors de la chambre...
ouvrant les cages où étaient enfermés les oiseaux...
Qui partirent sans dirent aurevoir...

Créant un buquant en reversant
tout ce qui se trouvait dans son appartement...
Détrissant tout ce qui était de lui...
Tout ce qui avait fait sa vie...

ne laissant devant lui, qu'une boîte à musique...
une petite boîte avec un mimikko jouant des cimballes...
Cette boîte à musique était unique...
Créer à l'inventoire du laboratoire...
le seul jouet de l'enfance pénible de l'hybride...
qui écoulait une douce musique...

Soubi était libre... Dante s'était retirer...
On n'entendait que cette musique...
L'hybride se monfondant sur son passé attroce...

Soubi ne savait pas comment réagir. Habituellement, il parlait plutôt bien et savait apaiser les gens mais là, il était trop perdu. Etait-ce lui ce pathétique humain qui ne savait pas rendre le bonheur à son amant retrouvé ? Il était donc tombé si bas ?

Il resta seul un instant à se reconstruire. Non, il ne pouvait pas se montrer faible ! Jamais ! Il préférait encore mourir que d'avoir fait tout ce chemin pour rien. Prenant un drap pour se couvrir le plus dignement possible, il partit à travers les pièces, indifférent au bordel, de nouveau fier et libre.

" Dante !"

Sa voix claqua comme la main qui s'abattit sur la joue de Dante puis il le serra très fort contre lui, essayant de ne pas pleurer, d'être fort.

" Ne dis plus jamais ça, idiot ! Tu n'es pas un monstre... Pas pour moi... Et les autres, on s'en fout ! Tu es celui que j'aime !"

La respiration de Lhybride était sèche et chaude...
Il respirait par le nez pour diminuer sa fureur...
Il aurait pu le repousser... Mais à quoi bon...
Il fixant un point dans le vide...
Sans regarder Soubi...

SEs mains se refermant si durcement...
que le sang sortait...
Provoquer par les griffes qui persaient la peau...
Il écoutait toujours sa boîte à musique...

se retenant à tout geste...
de peur de Blesser Soubi...

Rien... C'était comme s'il n'existait pas ! Aucune réaction ! Que se passait-il ? Avait-il céssé d'exister aux yeux de Dante ?

" Mon amour..."

Il lui caressa le visage mais toujours aucune réaction... Il avait tout perdu si son amant le refusait. Il n'avait plus nulle part ou aller, il voulait disparaître... Ne pouvait-il lui être au moins utile ?

" Réponds-moi... S'il te plaît..."

Je ne comprends pas...
J'ai rendu la liberté...
à cette oiseau en cage...

Et maintenant de me fait pleurer...
Comme le fond les nuages...

Je ne comprends pas...
J'ai rendu la liberté...
à cette oiseau en cage...

Mon bonheur étant passé...
Je me trouve un outrage...

Il ne dit rien de plus...
baissant la tête comme
s'il avait fait un crime...

et il se savait coupable...

Il sentait les larmes lui piquer les yeux mais il ne pouvait pas s'y laisser aller. Il pesta à son tour et tappa du pied, tournant en rond.

" Ca suffit !"

Il alla appuyer son front contre la porte. Pourquoi est-ce que l'amour rendait si malheureux ? Pourquoi ne pouvait-il revenir à ce temps si délicieux dans sa mémoire.

" Pourquoi me rejettes-tu ?"

Etait-il devenu si misérable que même son amant ne voulait plus de lui ? Quelle stupidité !!!

Il se releva d'un bond...
Presque comme un chat sauvage...

Parce que je ne te mérite pas!

Il tremplait de colère...
Non pas pour soubi...
mais pour lui-même...
Tel il s'haissait tant...

Ayant lever la voix...
Sur un être qu'il n'aurait lever le poing...
Et maintenant se détestant pour en avoir fait autant...

Assez... J,en ai assez!
Plus de souffrance!
Plus de mysère!

Il se dirigea vers la fenêtre...
et s'y laissa tomber...

...

Trois étages...
Toute une chute...
Et pourtant toujours en vie...

Oh, oui... Il respirait...
Mais ne bougeait pas...
il pleurait en silence...

Les gens commençait à se rassembler...

il est encore en vie?

Maman! Maman! regarde!

oh mon doux Jésus...

Vite appeller une ambulance!

Notre père qui est au cieux...

Il le vit colérique puis basculer comme dans le plus sombre des cauchemards.

" DANTE !!!"

Il se précipita mais sa main ne se referma que sur du vide. Il le vit basculler puis atteindre le bas. Il tomba à genoux et se mit à pleurer.

"Pourquoi tu m'abandonnes ?"

Pris de folie et de douleur, il se redressa. Il n'avait même pas le droit de mourir comme son amant, celui-ci l'avait rejeté. Mais il ne pouvait plus vivre non plus. Il se saisit d'un objet pointu et se le planta dans la poitrine. Il sentit le sang monter à sa bouche et chuta. La dernière chose qu'il entendit fut la boîte à musique... Puis il sombra.

Lorsque les ambulanciers
arrivèrent à temps... ils
réussirent à apporter Soubi
et Dante à l'hospital... tout
deux inconscients... Dante,
avec sa chute, avait perdu la
mémoire, pour marcher, parler,
tout... mais un nom lui restait
coullé au lèvres...

Soubi.

Heureusement, à force de trembler et de pleurer, Soubi avait manqué son coeur. Par contre, il s'était perforé un poumon et restait dans le coma, respirant uniquement grâce à un appareil. Sans lui, il mourrait sans doute. Ses cils clos étaient sans cesse mouillé de larmes car le rêve dont il ne pouvait se défaire lui montrait sans cesse la chute de son amant qu'il ne croyait plus revoir et dont il ignorait la survie non loin de son pauvre corps en léthargie.

Dante revint dans la chambre...
accompagner d'un médecin...
il venait de tout juste de
ré-apprendre à mancher...

Voilà... C,est le seul Soubi de
tout l'hospital, mon grand...

Soubi...

Oui c,est ça...

Dante alla s,asseoir par terre
près du jeune homme inconscient...

Une infirmière entra et le médecin
partit en lui donnant des indications...

Ca faisait quelque temps que Soubi vivait artificiellement. Au début, ses parents venaient le voir tous les jours mais vu le scandale, on avait demandé à sa mère de ne plus venir. Il était comme mort, ne vivant que grâce à la science, enfermé dans le même cycle de cauchemar qui agitait parfois son corps comme celui d'un pantin désarticulé. On était donc obligé de le mettre sous cortizone. Il n'était plus qu'un corps et une âme torturée, vêtue de blanc...

sous cela... lorsquil appris la nouvelle..
dante saissa de suivre les cours de réadaptation...

il restait là des journée
entière à regarder un corps...
toujours le même... il grognait
contre les médecins qui voulait
le débrancher...

tenant la main de soubi... entre
ses mains rougi par les
cicatrices de ses griffes...

Soubi...

disait-il parfois tout bas...
en caressant sa joue contre
celle du jeune homme...

l'hybride ne mangait plus...
depuis deux semaines...
ne voulant pas quitter...

Il se sentait inconsciament coupable...
et inconsciament agissait comme son gardien...

Puis, un jour, comme par miracle, ses yeux embués de larmes s'ouvrirent. Il était perdu, ne sachant pas où il se trouvait, ne sachant pas ce que ça signifiait. Il avait peur... D'un côté... Mais de l'autre, il était bien... Son corps était trop engourdi, il ne pouvait bouger que sa pupille, ses fonctions vitales toujours au minimum.

*Je me sens tout cotonneux...*

Il ne voyait que le plafond, il ne sentait aucun de ses muscles, aucune sensation... Juste la conscience des bruits extérieur. Il flottait sur son petit nuage. Etait-ce ça l'Enfer ? Ou était-il au paradis ? A moins qu'il ne se soit réincarné...

Des voix éclatairent au loin...
Dante reprnnait un coté sauvage...
inner de protectionnisme animal...

un grognament intense...
s'échappa de sa gorge..

Il éloigna les infirmiers qui
désiraient emporter Soubi...

Dante revint...

toujours sur ses gardes...
il caressa le front de l'huumain...

Je ne les laissrais jamais t,emporter...

promis...

Tout était encore flou autour de lui, nul contour ne se formait de façon assez précises mais ses oreilles commençaient à identifier les bruits autour de lui, des bip de son appareil, jusqu'au murmure de crainte avec, au milieu, juste un grognement sourd, familier.

*Qui était-ce ?*

Qui grognait dans ses souvenirs ainsi ? Ce n'était pas humain... Alors, un mimikko ? Son petit frère ? Non, il était partis... Les deux musiciens ? Impossible... Ca faisait trop longtemps... Sa mémoire défilait et bientôt une silouhette lui revint : Dante ! Celui qui était mort... Pouvait-il seulement le croire vivant ? N'était-ce pas un rêve ? N'avait-il pas inventé ces paroles tendres au creux de son oreille ?

Dante resta près de Soubi...
Chantonnant un air étrange...

ne touchez pas vos lèvres...
ne portez pas vos cheveux comme cela...
je sens votre présence...
tout autour de moi...

ne deviennent pas trop étrange...
ne déplacent pas vos yeux comme cela...
puisqu'ils sont assez profonds pour me noyer...
il n'obtiennent pas comment...

comme ceci...

dans le ciel...
vous me dupez avec votre visage d'ange...
et votre maître sait où son mes faiblesses...
veuillez être ma pitié plus faible...

je suis sur mes genoux...

vous êtes ma mesure de tentation...
ma foi...
le diable éveillé...
il sait que vous êtes ma tentation...
n'appelez pas mon nom...
ne balayez pas ma joue...

comme cela...

je maudis le jour que je vous ai trouvé...
ne touchez pas ma peau...
ne dansez pas autour...

comme tel...

car je sens la malédiction...
tout autour de toi...
et ainsi j'élève ma voix...

au ciel...

cachez-moi dans un certain endroit saint...
protègez mon âme...

veuillez être seulement pitié humaine...
je suis sur mes genoux..

vous êtes mon regard de tentation vers le bas...
et voyez que me livrer de ma sensation foncée...

me donner la foi...
ne pas me laisser de rebut..

vous êtes ma tentation...

venez à moi...
vous êtes un tel menteur...
mais vous venez pour moi..
rapprochant le feu...

venant seulement pour moi...
nul me libérera...

non... non...
svp...
pitié...

je suis allumé...
à genoux...

vous êtes ma mesure de tentation...
ma foi...
le diable éveillé...
il sait que vous veuillez être ma pitié de tentation...
je suis sur mes genoux...

vous êtes ma tentation...
entrez loin dans le nom du ciel...
vous êtes ma tentation..

partez, partez...

non finalement rester...
douce sensation foncée...

Il distingua les mots, un à un, comprenant leur sens puis celui de la phrase pour ensuite sentir son coeur battre plus fort lorsqu'il comprit le sens du poème... A la fois ridiculement incompréhensible pour le reste du monde mais qui signifiait une chose magnifique à ses yeux, son plus beau cadeau.

*Il a survécu...*

Ca ne pouvait être que Dante, que sa voix chérie que ses mots... Que son chant pour le retenir près de lui. Les larmes montèrent aux yeux de l'humain mais, cette fois, elles étaient la preuve de sa joie. Son âme était libérée. Maintenant, il devait lutter pour libérer son corps. Il voulait ouvrir la bouche et parler...

Il licha ses larmes...

prends ton temps mon amour...
J,attendrais patiament que tu te réveille...
Je ne perds pas espoir en toi...

lui chuchota-t-il à l'oreille...

Je t,aimes, Soubi...
Ne l'oubli pas...

Il caressa le visage de son amant...
Puis déplaça des cheveux pour embrasser le front...
son souffle chaud se déposa à son tour...
Il s,assit à nouveau sur son banc...
piçant ses lèvres de ses dants pour ne pas pleurer...

Il avait l'impression d'être dans un rêve et non dans la réalité... C'était si étrange... Tellement irréel. Il l'avait vu tellement de fois basculer dans le vide. Comment être sûr que ce n'était pas un rêve qui allait de nouveau le faire souffrir. Ses paupières se fermèrent pour chasser les larmes et il regarda les traits de son amant, si proche que son odeur lui parvenait. Comment un rêve pouvait-il reproduire si fidèlement une odeur ?
Son petit doigt bougea... Juste la toute dernière phalange, preuve qu'il faisait tous les efforts du monde pour parvenir à se reprendre.

Il se mit à chantonner à nouveau...
Mais il ne voulait pas pleurer...
Il se disait que s'Il l,entendait...
Si seulement...

oui..

Puis se leva...
Il alluma la radio...

Puis chanta à haute voie...

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